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Une bien belle virée alpine que celle que nous avons entamée le vendredi 2 février 2007. L'idée avait été initiée par l'ami Christian, du fin fond de son bois Blainvillois, au Québec. Il projetait de venir découvrir l'hiver, et le ski dans nos jeunes et pentues montagnes alpines. Il voulait m'y associer, ainsi que Papa Michel et Maman Anny. Ce qui fut dit, fut fait, et rendez-vous fut fixé pour la première semaine de fevrier. Il a d'abord fallu rassembler les troupes, ce ne fut possible que grâce au nouveau centre UCPA Pivot-Vernay situé à Apprieu, au pied de la Grande Sûre. Venant de Montréal via Paris CDG, d'Olivet via la campagne bourbonnaise, et de Lausanne via Chambery, nous nous sommes donc tous retrouvés pour une raclette de bienvenue, nouvelle spécialité du village UCPA sus-nommé.
Au rang des participants de cette virée, Christian et Jean-Seb, les castors-juniors à l'accin canadi(e)n (“ben loh, loh !! arrête de niaiser quand même !”), Michel et Anny, les Vétérans des Carroz, en tournée spéciale dans la région, et moi-même, en chasseur alpin fraichement tondu. Pendant la semaine, les visites de Sylvain, Frédérique, Marie, Raphael, Zoé, Patrick et Marie (la grande), sont venues égayer nos journées et soirées, et surtout permettre à nos castors-juniors de partager leur (maigre !!) pitance et ainsi éviter, à leur retour, un refoulement à l aéroport pour embonpoint prononcé risquant de mettre en danger la stabilité de l'avion.
La destination de cette virée : Chamrousse, qui évoque le souvenir des classes de neige de nos années élémentaires ... La lune d'argent, village 5, Bachat-Bouloud ... le totem et les batailles de pelochon, de boules de neige, et de purée-brandade de morue au réfectoire. Nostalgie, nostalgie. Mais tout a changé. Ou presque. Près de Roche-Béranger, à 1700m d'altitude, nous avons pu profité d'un appartement on ne peut mieux situé, puisqu'à 42 m (mesurés) du télésiège de Bachat-Bouloud (Christian a même réussi à entrer à ski dans l'immeuble, sous les gros yeux de la (charmante, non ?!?!) concierge). Appartement lumineux, aéré, spacieux, jouissant d'une magnifique vue sur la vallée, et idéalement arrangé pour permettre à chacun de dormir paisiblement malgré les lourds ronflements de nos pourtant chers cousins canadiens ...
Le rythme de cette semaine fut effréné, puisqu'à peu de choses près, nous avons fait l'ouverture et la fermeture des remontées mécaniques. Skis ou planche, les conditions furent plutôt intéressantes, dans le contexte d'un hiver des plus doux que, mémoire de paysan, on ait connu à date ... De magnifiques journées plombées de soleil, suivies de tout aussi belles journées pendant lesquelles les chutes de neige poudreuse et légère à souhait n 'ont pas cessé. Le départ de la station s'est d'ailleurs fait sous une tempête de neige, pour mon plus grand plaisir ! Nous avons profité des deux plus belles journées pour aller découvrir les proches stations de l'Alpe d'Huez et des 2 Alpes. Assurément un cadre différent qui a séduit nos castors-juniors, étourdis par tant de majesté, de si belles montagnes, de si beaux paysages.
Pic Blanc à 3330 m, et la mythique descente du tunnel à l'Alpe d'Huez , Dome du Puy Salié et Glacier de Mantel aux 2 Alpes, Lac Robert, descente olympique Hommes et Femmes à Chamrousse, rien n'a résisté aux ardeurs et au plaisir de la troupe en délire.
Ce qui a seduit nos castors-juniors, ce sont aussi les spécialités gastronomiques
locales. Comme je le laissais penser plus tôt, Christian et Jean-Seb ont fait plus qu'honneur aux tartiflettes, fondues, boites chaudes, lentilles-saucisses, crème au chocolat et au célebre Risoto de Papa Michel, réinventant au passage quelques catégories de sandwichs-baguettes que même moi, en spécialiste incontesté, je n avais pas goutés ni même envisagés. Quant au vin, c'est à flot qu'il a coulé ...
Au final, 8 jours de glisse, de rigolade, de plaisir, des globules rouge en masse et un foie bien emprunté mais qui a tenu le coup !!!
Un succès total !
Vous ne me croyez pas ? Eh bien, preuves à l appui (par souci d apaisement, les photos les plus insoutenables ont été (auto)-censurées).
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