Mexico 2006 - Palenque(2)
11 mai - 8 juin 2006

Après la partie culturelle de cette journée (site archéologique), s'est profilée une partie plus orientée nature, avec les chutes de Misol-Ha et d'Agua Azul. Pour y accéder, près d'une heure de mini-bus depuis Palenque.

Assis sur la banquette avant, j'ai rapidement sympathisé avec le chauffeur mexicain, un gars du coin, qui ne manquera pas, à ma demande, de s'arrêter sur des points de vue panoramiques, ou de nous montrer ici une espèce endémique, et là tenter d'approcher des singes, alors que les nombreux autres minibus fileront sans s'arrêter le long de ces routes pleines de surprises.

Surgis de nulle part, des paysans marchent parfois le long de la route, une machette à la main. Pas question pourtant de couper la tête de malheureux touristes, c'est ici indispensable tant la végétation est luxuriante, et débordante.

Nous nous arrêtons d'abord aux chutes de Misol-Ha (30m de haut !!) , au pied desquelles je vais me baigner quelques minutes. Après la brume et les averses du matin, le soleil a fait timidement son apparition, et la fraicheur des chutes est appréciée de tous. Un chemin permet de passer sous les chutes et d'accéder à une grotte sombre et fraiche ... Bouhh ... Quel pied ! J'adore.

En amont des chutes Agua-Azul

Nous arrivons aux chutes d'Agua-Azul sous un ciel menaçant, bien gris, trop en tout cas pour avoir des eaux aux couleurs escomptées. N'empêche, le site est remarquable, malgré la foule de touristes et les nombreux restaurants et boutiques de souvenirs.

Je vais me baigner dans quelques vasques, l'eau est plus fraiche qu'à Misol-Ha mais la température extérieure est chaude, malgré les nuages. Nous retournerons d'ailleurs à Palenque sous une pluie incessante, qui redoublera d'intensité à notre arrivée.

Le paysage le long de la route, comme à l'aller, est magnifique, encore plus mystérieux avec ces nuages bas intermittents qui masquent le décor puis le dévoilent quelques instants avant de l'envelopper à nouveau.

Bananeraies, bambous géants, des feuilles aux dimensions impressionnantes, des cris inconnus qui émanent de la jungle, un vert profond qui domine , une chaleur moite et la pluie, toujours la pluie. C'est d'ailleurs elle qui va me pousser à quitter Palenque le soir même pour rallier Merida, en bus toujours. Une 3e nuit consécutive en bus m'attendait donc ...