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45 minutes de mini-bus collectif, et me voilà à Playa del Carmen, station balnéaire 4 saisons de renommée internationale. Sur la route, des dizaines de chantiers de nouveaux complexes hoteliers et touristiques, signe du boom économico-touristique de la région, avec pour chaque site des postes de garde qui font penser à des entrées de bases militaires.
Mais où est le danger ? On veut empêcher les touristes de quitter les lieux ? Car ce ne sont pas les pauvres mexicains du coin qui représentent une quelconque menace ... Ces postes de garde contribuent simplement à cultiver une paranoia ambiante, la peur de l'autre, et semblent rassurer les touristes américains qui pulullent dans la région. Quel monde étrange ...
A Playa del Carmen, je vais m' installer à l'Hostel Urban, à deux rues de la plage. Accueil maternel et ambiance du tonnerre, enfumée et arrosée à souhait, pour mes deux dernières nuits mexicaines :-)
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En fait, pas grand chose à faire ici à part la plage, la plongée, les bars, les discothèques, et les magasins de souvenir. Sur la Quinta, la principale avenue de Playa del Carmen, ces boutiques débordent d' ailleurs de touristes qui viennent pour certains pour la journée de l'ile voisine de Cozumel.
Une dernière bonne surprise m'attendra à Playa del Carmen, puisque je vais tomber sur .. Marie et Mélanie,
eh oui, qui se doraient la pilule sur la plage (en fait, elles cherchaient plutôt un coin à l'ombre pour échapper aux brûlures du soleil :-)
Derniers bains dans les eaux turquoises, et le moment du départ pour Cancun et son aéroport est arrivé ... Je n étais pas si mécontent de quitter la zone, bien trop touristique à mon gout. Par contre, la perpective de rentrer au pays et de retrouver le rythme, les convenances, les standards et habitudes de notre riche société dominée par le stress, c'était une autre affaire ...
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