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Résident du canton oriental de St Gall, à quelques encablures du Liechtenstein pendant près de 2 ans et demi, j'ai pu profiter d'un cadre naturel exceptionnel qui a fortement motivé, je dois l'avouer, mon exil dans ce coin retiré de Suisse allémanique.
Dans ces pages, vous trouverez deux sections sur la Suisse. Tout d'abord les photos du voyage que nous avons bouclé à travers la Suisse avec Christian, Annik et Zoé lors de leur visite en Août 2003.
La deuxième section est quant à elle consacrée plus spécifiquement à la région de Sevelen, ou j'ai habité pendant 30 mois. Cela se trouve dans les pré-Alpes suisses, dans la vallée du Rhin, entre Sargans et Buchs, à quelques kilometres du lac de Constance (Bodensee) et donc de l'Autriche et de l'Allemagne (Bavière).
Imaginez, vous ouvrez les yeux le matin avec en point de mire le sommet de l'Alvier, 2300m, véritable baromètre naturel. Un jour resplendissant sous le soleil, la cime enneigée, le lendemain caché dans le brouillard.
Vous quittez le chalet, enfourchez votre vélo, et 15 min plus tard, après 6km le long du Rhin, vous rejoignez les bureaux de l'entreprise
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multinationale locale, près de 600 employés dans un
village qui en compte à peine plus d'un millier (Trübbach).
Chaque jour, un spectacle différent, au gré de la météo, des saisons : les montagnes majestueuses du pays d'Heidi, le cliché même du paysage suisse avec ses couleurs chatoyantes, ses saisons marquées, ce calme et cette sérénite si rare, précieuse, enviée de tous. En fond, le son des cloches qui tintent au cou des vaches.
Terrain de sport et de jeu sans pareil : les rives du Rhin, recouvertes d'un ruban d'asphalte tel un billard, sur plus de 70 km de Sargans au lac de Constance, les champs, chemins et bois parsemés sur cette large vallée en U, les pentes abruptes des flancs de la montagne, puisque la vallée repose à 500 m et les sommets culminent à 2400 m. De quoi se muscler les mollets, gonfler son taux de globules rouges, se défouler dans un cadre on ne peut plus naturel. Air pur, vivifiant, eau de source, calme garanti, un quasi-paradis terrestre.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et j'ai quitté la region fin 2005, emportant avec moi de somptueuses images et souvenirs de quiétude et de paix intérieure.
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