13-Dec-13 : Fantastique conclusion pour l'année sportive 2013 avec une victoire sur la course à étapes au Cambodge que je préparais depuis plusieurs mois. 220 km sur 6 étapes, bouclés en un peu moins de 20h, avec plus de 30 min d'avance au général sur mon poursuivant, seul véritable adversaire (et non des moindres puisqu'il s'agit de Salvador Calvo Redondo, l'espagnol au palmarès impressionnant sur les courses d'ultra).
Merci Eric (Moriceau) pour ton plan d'entrainement et tes conseils pertinents :-)
Je me repose depuis quelques jours à Kep sur la côte cambodgienne, les pieds dans l'eau, mojito à la main, entre deux séances de massage à l'huile de coco et une orgie de crabe . Pas belle la vie ?
27-Nov-13 : Me voilà arrivé à bon port . Phnom Penh, 30°. Il fait lourd, quelques averses et éclairs ce soir.
Le sport commence ... en se promenant dans les rues. Gare aux vélos, moto-dop, touk-touk, scooters, voitures, camionnettes, attelages en tous genres. Le klaxon fait sa loi : celui qui a le plus puissant ... passe, les autres, trépassent !
25-Nov-13 : J-1, départ imminent pour le Cambodge. 3 semaines de parenthèsetropicale pour se changer du froid et de la grisaille actuelle. La chaleur et le forttaux d'humidité seront d'ailleurs les deux facteurs clés à gérer sur cette épreuve.
Pour nous suivre pendant la course (photos, compte-rendus, résultats), deux solutions :
- le site web de l'organisation :
www.global-limits.com
- la page facebook de l'organisation
www.facebook.com/GlobalLimitsSportMarketing?ref=hl
17-Nov-2013 : Marathon d'Orleans. Victoire de Samir Baala en un peu moins de 2h30, dans un froid cinglant. Malgré deux couches, je n'aurai pas réussi à me réchauffer. 2h47'50 au final, 4e meilleure performance personnelle, 11e au scratch et 4e V1. Un coup de moins bien en fin de course, je laisse filer un groupe de coureurs que j'avais battu il y a 3 semaines au semi de l'indien. L'accumulation des courses ces derniers mois n'y est pas pour rien. Mais l'essentiel est là : pas de blessures, et une préparation solide pour envisager le raid au Cambodge dans de bonnes conditions.
07-Nov-2013 : J-19 avant le départ pour Phnom Penh et la découverte de l'ancien sentier Khmer. :-D
03-Nov-2013 : Fortement déconseillée par Eric, mon entraineur, et rendue improbable par mon état de forme en milieu de semaine (allité 3 jours), ma présence sur le Trail du Postier (32 km) ne tenait qu'au large soleil qui a fait son apparition dimanche matin. Nous profitions d'une virée près de Blois pour rendre visite à Claire et Christophe, alors quand, au réveil dimanche matin, et malgré le temps pourri de ces derniers jours, le ciel est apparu complètement dégagé, j'ai chaussé les Riot 3 orange pétante, fixé mon dossard, et je me suis aligné sur la ligne de départ.
Le footing de la veille avait été laborieux, la toux persistante, les bronches encombrées, et l'échauffement pré-course me laissait présager d'un manque de forme certain, pas d'énergie, les jambes lourdes ... J'étais donc en retrait sur la ligne de départ, d'autant plus que les coureurs du 12 et du 32 bornes partaient en même temps.
Cela s'est confirmé sur les premiers hectomètres, souffle court, pas de jambes ... Mais l'appétit vient en mangeant !
J'étais parti pour faire ma séance prévue au plan d'entrainement pour préparer la virée cambodgienne (1h footing, 30' à 16km/h, 5' de récup, puis 15' à 17km/h), mais je me suis rendu compte que je n'allais pas pouvoir monter haut en régime. Dans les premiers kilomètres, j'ai suivi comme je pouvais le rythme, loin des premiers. Et puis les premieres difficultés sont arrivées, avec la boue omniprésente qui rendait les conditions difficiles. Et je me suis rendu compte que je grimpais bien ... par rapport aux autres. Je suis revenu sur un groupe, je l'ai doublé, et quand les deux tracés du 12 et du 32 se sont séparés, je me suis rendu compte qu'il n'y avait que 5 concurrents devant moi ...
L'objectif était alors de finir dans les 10, sans me blesser ni aggraver mon état fébril. Le train que j'ai imprimé et la recherche d'appuis solides en lisant le terrain très boueux m'ont ensuite permis de doubler le 5e, puis le 4e, et même passer devant les 2 et 3e qui semblaient un peu en difficulté par rapport au balisage. Nous n'étions qu'au 10e km, pas encore à mi-course, et j'étais 2e. Incroyable ! Après un secteur très technique et une forte montée, quasiment faite à quatre pattes, j'ai tenté une accélération progressive pour semer les deux poursuivants qui s'accrochaient à mes basques, mais sans réussite. Pire, ils sont repassés devant moi au 14e, et je les ai laissés filer devant. Le trou avait été fait par le premier, que nous ne voyions plus, et derriere, je ne voyais plus personne non plus. J'ai donc revu mes ambitions à la hausse, pour tenter de m'accrocher à cette 4e place. Mais il restait plus de 15km, dans des chemins piégeux.
Je me suis accroché comme je pouvais au groupe de 2, une centaine de mètres derrière
eux. Et puis au 22e, je me suis rendu compte que je revenais sur eux. Doucement mais surement. L'un d'eux en particulier se retournait souvent pour voir où j'étais. Comme je me sentais finalement bien, sans douleurs musculaires, plutôt serein par rapport à mes capacités à soutenir cette allure, j'ai entrepris de me rapprocher d'eux, jusqu'à les rattraper, puis même les dépasser. A la relance après les secteurs difficiles, je me suis trouvé des jambes, et le souffle pour imprimer un rythme soutenu (15km/h), et j'ai glissé une pate de fruits sous la langue pour me donner un peu de glucide (étrangement, je n'ai quasiment rien pris comme ravitaillement malgré la dépense énergétique évidente).
Le soleil qui nous réchauffait m'a regonflé à bloc, et comme au bénéfice d'une ligne droite, j'ai repéré au loin le 1er escorté des VTT ouvreurs, je me suis dit que finalement, il fallait que j'essaye de revenir sur lui. Il etait sans doute parti sur une base trop rapide, et quand on se désunit ou qu'on éclate sur ce genre de terrain où les appuis sont fuyants, cela peut être fatal. Il restait alors 7 km approximativement, et j'étais moins de 2 minutes derrière le premier. Pour être honnête, je ne me souciais même plus des deux derrière moi, je n'avais alors qu'un but : me rapprocher du premier. Mais sans me griller. 7km, c est plus d'une demi-heure de course. Et la boue sur cette 2e partie du parcours était encore plus collante. Je ne faisais d'ailleurs plus trop attention aux mares d'eau et de boue, l'objectif était de revenir sur lui.
Peu à peu, l'écart s'est réduit, il n'avait plus que 30 secondes d'avance à 4km de l'arrivée. Dans la dernière grande descente, à 2km de l'arrivée, nous avons retrouvé la route, j'ai alors allongé la foulée et mis le turbo pour recoller. Quel plaisir quand les jambes répondent, c'est là qu'on voit que l'entrainement paye. Il savait que je revenais sur lui, et semblait ne pas vouloir céder. Son rythme était élevé dans la descente, mais j'étais plus rapide encore. Les VTT se sont écartés, et le mano à mano allait pouvoir avoir lieu.
A cet instant, tout était possible : j'en voulais, mais j'avais dépensé pas mal d'énergie à revenir et lui aurait pu en garder sous le pied pour m'aligner au sprint. Un virage, il restait à peine un kilomètre, en bordure de Loire. J'ai relancé, je suis revenu sur lui jusqu'à lui emboiter le pas, et puis j'ai décidé de ne pas relâcher l'effort. Je suis sorti des traces, et l'ai dépassé. Fair Play, il m'a tendu la main, que j'ai serrée, mais rien n'était encore fait. Il s'est bien accroché, encouragé par l'un des suiveurs VTT. Jusqu'à l'entrée sur le stade, il était à mes basques, mais je ne voulais rien lâcher. Un pont de bois, un virage en épingle, j'ai visionné le circuit final et la banderole d'arrivée pour me rendre compte de ce qu'il restait à donner. Et j'ai mis les chevaux pour le sprint final, volant sur les derniers 200m pour ne pas lui laisser une chance. Et ça a payé. Une belle victoire à l'arraché, et dans de telles conditions, c'est vraiment le pied !!
Quelques minutes plus tard, la troupe des aficionados m'a rejoint, et je suis monté sur la plus haute marche du podium sous les acclamations de la foule en délire :-D
31-Oct-2013 : De retour de pélerinage à Lausanne pour un weekend bien rempli ... et bien arrosé. Si la météo samedi était quasi estivale, nous avons dû dimanche faire avec des trombes d'eau sur une bonne partie du parcours. Et comme si cela ne suffisait pas, le vent est venu se mêler à la fête en fin de parcours. Il fallait donc être costaud dimanche pour me suivre en 3h. D'ailleurs, seule une petite poignée de coureurs a réussi à m'accompagner au terme de la course. Mission accomplie, mais le tribu à payer est lourd, me voilà allité du coup de froid pris ce weekend. Les allers-retours Orléans-Paris en moto sous la pluie n'y ont pas non plus aidé ...
Weekend festif tout de même, avec une équipe de meneurs du tonnerre, la bonne humeur, l'énergie et les déguisements de Karima ajoutant un zeste de folie joyeuse à la virée sur les bords du Léman.
5 ans après avoir quitté Lausanne, j'ai eu la sensation de n'en être parti que la semaine dernière. Petit moment de nostalgie, en revoyant presque par hasard Estela, Maria, Thierry, anciens collègues de Kaz, et en discutant avec Roelof, mon ancien boss, croisé sur le village Expo lors de la remise des dossards.
A bientôt Lausanne ;-)
20-Oct-2013 : sur la route d'Angkor ... the Ancient Khmer Path passe par ... Orleans !
Ce weekend avaient lieu à Orleans la Source les courses de l'Indien, sur lesquelles Christine et moi nous sommes respectivement alignés sur 10km et le Semi. Nouveau temps de référence pour chacun de nous, comme quoi l'expérience fait toujours la différence :-D
Grande satisfaction pour ma part avec une belle 3e place au scratch, arrachée dans les 2 derniers kilomètres, et 1h15'50 au finish. La préparation intensive de cet été pour le 100 bornes et les séances de vitesse depuis la rentrée ont payé. Maitrise de l'allure d'un bout à l'autre de la course, me permettant même un léger negative split (36'25 au 10e , 1h12'00 au 20e).
D'autant plus que la veille au soir, nous fêtions les 40 ans de Greg sur les bords du Loiret
.
Prochaine échéance, sur la route du Cambodge, le marathon de Lausanne en meneur d'allure, l'occasion d'un pélerinage sur mes anciennes terres du canton de Vaud.
17-Sept-2013 : 1973-2013 ... 40 ans, et toutes nos dents!! (enfin presque ...). Qu'importe, les voyages forment la jeunesse, et comme le dit Alain (je parle d'Alain G, le vrai philosophe du 12e arrondissement, et mon très cher tonton): "la vie commence à 40 ans !!". Raison de plus pour perpétuer la désormais tradition de la virée annuelle des Mousquetaires. Et pour la prochaine étape de la tournée, rendez-vous au carrefour des civilisations. Nous partons en effet à la fin du mois pour la Turquie, à la découverte d'Istanbul !! Comme en 2008 lors de notre périple à Berlin, seul Karim m'accompagne dans cette véritable aventure aux frontières de l'Europe et de l'Asie. Format légèrement différent pour l'occasion, nous y resterons 4 jours au lieu de 3 !!! On s'en réjouit d'avance :-D
09-Sept-2013 : ça y est, premier 100 km bouclé !! Dans la douleur pour les 20 derniers kilomètres, puisque de vilaines crampes sont apparues au niveau des cuisses, et m'ont considérablement ralenti en fin de parcours.
Dommage, le passage en 6h au 75e km et mon état de forme à ce moment, après un passage à vide vers le 70e, me laissaient présager d'un bon temps, et d'une place sur la boite. Le dernier km a été un supplice, mais la présence de Franck, impeccable dans son rôle de suiveur sur l'intégralité du parcours, m'aura aidé à franchir la ligne avec le sourire, en 5e position (3e VH1), en 8h32.
Récup au programme pour ces prochaines semaines, avec un petit passage ce weekend à Auray pour le semi Auray- Vannes. Meneur en 1h40, l allure exacte du 100 bornes ;-) Les cuisses étaient un peu dures, j'ai chargé assez rapidement, mais la mission est accomplie.
19-Aout-2013 : Nouveau défi athlétique en vue, objectif ... 100 bornes !
Cela me titillait depuis quelques années, et finalement j'ai décidé de faire le pas. Plutôt qu'un pas, ce sera même plusieurs dizaines de milliers. La préparation se termine, selon un plan d'entrainement concocté par Eric Moriceau, et que j'ai suivi dans l'esprit , si ce n'est à la lettre.
Quelques aléas bien sûr pendant cette préparation, incontournables sur un tel volume d'entrainement. Des semaines de plus de 150 km, des séances flirtant avec les 4h, une récupération à son minimum, le tout au coeur d'un été globalement chaud... Pas évident de partir sur une séance de 3h avec des fractionnés à allure marathon sous le soleil et 30° ... Des petits bobos ont donc émaillés la période, mais alors que j'entame la periode de regénération pré-compétition, le corps est plutôt en forme, et le moral haut. C'est aussi bien, car du moral, il en faudra : je m'attends à souffrir.
Départ dans l'inconnu, c'est certain, et avec beaucoup d'humilité. Un marathon reste un marathon, en avoir fait une trentaine n'y change pas grand chose quand on s'attaque à un 100 km. Surtout que je me suis fixé un objectif ambitieux : me rapprocher de 8h, soit une moyenne d'environ 12,5 km/h sur la distance. Je vais donc m'efforcer de me tempérer dans un premier temps, retenir les chevaux, jusqu'à lentement sentir venir le point où l'allure à tenir devient difficile, puis impossible à tenir. Le cocktail prévu est donc de 4h de plaisir, 2h difficiles, et 2h interminables, au cours desquelles le mental sera à rude épreuve.
ça tombe bien, je vais profiter d'un accompagnateur de premier choix, sportif invétéré, et débordant d'enthousiasme et de bonne humeur, en la personne de Frank Sevestre. Je me réjouis d'ailleurs de cette équipée, ce sera aussi une grande première pour lui, et ses fessiers :-D
Un des principaux problèmes à gérer sera l'alimentation. Le ravitaillement . Car si, sur un marathon, quelques gels, pates de fruit peuvent pallier à la débauche d'énergie, ce n'est pas du tout la même histoire sur un 100km, surtout avec ma morphologie et mon métabolisme. Je m'attends à devoir faire face à quelques coups de fringale, que je vais devoir tenter d'anticiper pour atteindre l'objectif. Car en dehors de grave blessure, je me sens capable de couvrir 100km , mais plutot en 10h. Ma capacité à me rapprocher des 8h dépendra de ma capacité à me réhydrater et m'alimenter pour compenser les quelque 9000 Kcal que je consommerai sur la course.
Le cadre de ce défi ? les étangs de Sologne pardi ! c'est juste à côté, les supporters seront plus nombreux. Ah... ils seront tous en vacances ? bon, dommage pour eux, on leur racontera ;-)
13-Avr-2013 : Le printemps tarde à venir... Pourtant, à quelques milliers de kms, c'est l'été toute l'année !! Retour en photos sur la virée aux Philippines, sur les îles de Palawan et Bohol. L'occasion de croiser le tarsier, minuscule boule de poils qui reste bien accrochée à sa branche pendant ses longues siestes diurnes. Zen, le tarsier !!
01-Avr-2013 : De Manille à Bacuit Bay, courte escapade de dernière minute aux Philippines .
Au programme : Snorkeling dans la baie de Bacuit autour d El Nido, au nord de Palawan, virée deux roues à la découverte du coeur de l'ile de Bohol et ses plages de sable blanc (Alona et Anda Beach). Cette virée tombe en pleine semaine sainte, et force est de constater que les Philippins mettent beaucoup de ferveur à la célébrer !
Dans quelques jours le récit du périple et les photos !! (non, non, ce n'est pas un poisson d'avril :-) )
07-Fev 2013 : J-1 avant de nous envoler destination le Kenya pour une course aventure tout à fait atypique, puisqu'elle est associée à un programme de développement solidaire avec les populations locales. Pour en savoir plus, suivez le lien !!.
05-Fev 2013 : Session bagages en prévision du départ pour le Kenya. Mais entre temps, un an après, j'ai finalement trouvé le temps de mettre en ligne les photos du Weekend Trail à Tataouine. Sport, découverte, et ambiance débridée ! Un réveillon sous les étoiles, aux saveurs et accents tunisiens, c'est le dépaysement garanti avec Azdine et toute sa bande.
28-Jan 2013 : Les photos de l'escapade à Madrid sont enfin en ligne !!! Viva Espana :-D